Recherche

Tout a commencé en 2013 lors d’une soirée dédiée au rap, un safe space réservé aux femcees, des femmes qui souhaitaient partager leurs idées, leurs ressentis et exercer leur art. Depuis, Daughters of Reykjavík sont passées d’une vingtaine de membres à un collectif formé de 9 femmes d’horizons différents, allant de la comédienne à la guide sur glacier, en passant par la gérante de club et la sexologue. Toutes réunies autour d’une volonté, celle de dire leur époque et ses inégalités, de dénoncer le sexisme, le bodyshaming ou la culture du viol à travers des textes en islandais et en anglais. En près de 10 ans, elles ont sorti 3 albums autoproduits qu’elles ont pu présenter sur différentes scènes d’Europe avec toujours la même ferveur, la même rage, et la même volonté de s’amuser.

Leila Moon ist eine passionierte Musikerin und umgibt sich mit Musik bei allem, was sie tut. Ihre Arbeit als DJ, Produzentin und Radiomoderatorin hat ihr internationale Anerkennung eingebracht. Spezialisiert auf Drum and Bass, UK Bass und Breaks, sind ihre Sets eine mitreissende und pochende Mischung aus verschiedenen Genres, die das Publikum auf den Dancefloor fesselt. Inspiriert von den rhythmischen Nuancen des Raï und Mahraganat, durchdringt Leila Moon ihren Mix mit magnetischer Wirkung, Basslines und Rhythmen. Ein Stil, der lange nachhallt und sich ständig weiterentwickelt.

En véritable passionnée, Leila Moon s'entoure de musique dans tout ce qu’elle entreprend. Son travail en tant que DJ, productrice et animatrice radio lui a valu une reconnaissance à l’internationale. Spécialisée dans la Drum and Bass, l’UK Bass et les breaks, ses sets sont un mélange captivant de genres qui maintiennent le public scotché au dancefloor. Inspirée par les nuances rythmiques du Raï et du Mahraganat, Leila Moon imprègne ses mixes de magnétisme, de basses et de rythmes, avec un style qui résonne et évolue continuellement.

Die in Lissabon aufgewachsene Musikerin Pongo hat sich in den letzten Jahren zur „Diva des Kuduro“ gemausert. Ein Musikstil, der in den 80er Jahren in Pongos Geburtsstadt Luanda, Angola entstanden ist. Ein fieberhafter Mix aus traditionellen angolanischen Klängen, Drumcomputern und rasanten Tänzen, den die Sängerin auf der Bühne und auf ihren Alben kultiviert. Mit ihren 2018 und 2020 erschienenen EPs "Baia" und "Uwa“ vermittelt sie eine ansteckende Lebensfreude, die in einem teils krassen Kontrast zu den Kerben ihres Lebens steht. Der Bürgerkrieg und die tägliche Konfrontation mit Rassismus trägt sie via Musik nach aussen und setzt dem doch eine positive Geisteshaltung entgegen, was erstaunt und beflügelt. Eine starke Künstlerin mit viel Sensibilität und einer vereinnahmenden Stimme.

Tout a commencé dans des cahiers dont Naya Ali noircit les pages avec ses réflexions, ses poèmes, les bases de l’art lyrical qu’elle va finir par livrer sur scène. Mais il faudra attendre quelques années. Naya Ali commence par suivre des études, travailler, puis à 28 ans elle décide de briser le moule dans lequel elle semble s’être installée pour se lancer à corps perdu dans le rap. Selon ses propres termes, « on a le temps d’essayer, il n’est jamais trop tard ». Son flow acéré et sa voix rauque ne tardent pas à ce qu’on la remarque sur la scène montréalaise. Depuis, elle a sorti un premier album, ouvrant un chemin vers son univers.

Yougo Girl ist auf Freiburger Boden geboren und generiert einen mitreissenden Mix, der die Rhythmik des Balkans, die Härte des Gabber, die Melodiösität des Hip-Hop der 2000er Jahre und dem Jus des Bass-House vereint. Yougo Girls Konzert-Erfahrungen auf queer-sex-positiven Partys in Europa fügen dem Ganzen einen passenden Punch hinzu. Fans von M.I.A. und Travelos werden ihre helle Freude haben.

Yougo Girl c’est du sang yougo né en terres fribourgeoises et qui produit une musique chaotique mais maîtrisée. La rythmique des Balkans se mélange à la dureté de la gabber, le mélodieux du hip-hop des années 2000 et le jus de la bass house. Ses années passées à performer dans les soirées queer sexe-positives en Europe ajouteront une petite touche de schlag bien à propos. Les adeptes de M.I.A. et de travelos vont se régaler.

Die Musik von WOODI entfaltet sich wie die süsslichen Schwaden einer heissen Tasse Tee, die uns umströmen und beruhigen. Die Freiburger Sängerin Margie Clément, die Soul mit Hip-Hop- und Jazz-Akzenten mischt, hat dieses Jahr "On peut le faire" veröffentlicht, das sie mit ihrem musikalischen Kompagnon Daniel Hernandez komponiert hat. 6 Titel in französischer Sprache, die durch eine ziselierte und sublime Schreibweise von den Zweifeln und Hoffnungen erzählen, die in uns stecken. Die feinfühligen Arrangements sind mit einem wunderbar zarten Groove durchzogen, der bald gesungenes, mal ge‘slamtes Wort umarmt, wobei Melodie und Rhythmus in einem perfekten Gleichgewicht existieren. Das Duo, das für die Live-Auftritte zum Quartett wurde, fabuliert auf der Bühne Stories, die eine Art Zärtlichkeit kreieren und um die Flüchtigkeit solcher Momente wissen.

Pareille aux volutes suaves qui se dégagent d’une tasse encore brûlante, la musique de WOODI enveloppe et rassure. Adepte d’une soul aux accents hip-hop et jazz, la chanteuse fribourgeoise Margie Clément a sorti cette année “On peut le faire”, composé avec son complice Daniel Hernandez. 6 titres en français qui, à travers une écriture ciselée et sublime, racontent les doutes et les espoirs qui nous habitent. Mots et musique se mêlent à merveille sur des arrangements au groove délicat qui embrasse une parole tantôt chantée tantôt slamée, la mélodie et le rythme existant dans un équilibre parfait. Devenu quartet pour ce qui est du live, le duo entame ainsi un chemin que l’on souhaite sans fin et sur lequel on a envie de les rejoindre pour partager un peu de tendresse, ne serait-ce qu’un instant.

Wenn man in Ipswich, England, als Sohn eines Militärs und einer Opernsängerin geboren wurde, in Grönland gelebt hat, in Mustang, Oklahoma, aufgewachsen ist und in Washington D.C. lebt, hat man sicher einiges zu erzählen. Wenn man das auch noch mit der Gitarre in der Hand tut und sich zwischen Chören, Country- und Hardcore-Bands entwickelt hat, dann hat man schon viele musikalische Dimensionen durchquert. Cox, so sein Vorname, springt vom Jazz zum Rock, vom Punk zum Hip-Hop, Zusammenstösse, Überraschungseffekte, Entgrenzung. Bartees Strange kann alles.

Quand on est né à Ipswich en Angleterre d'un père militaire et d'une mère chanteuse d'opéra, qu'on a vécu au Groenland, qu'on a grandi à Mustang en Oklahoma et qu'on habite Washington D.C., on a certainement des choses à raconter. Si de surcroît on le fait guitare à la main et qu'on s’est épanoui entre les chorales, la country et les groupes de hardcore, avec une incroyable propension à toucher à tout, c’est qu’on en a traversé, des univers ! Cox, c'est son prénom, saute du jazz au rock, du punk au hip-hop. Et nul besoin de lisser les transitions et d'aplanir le tout puisqu'il les aime tant, ces entrechoquements et ces effets de surprise. Sur scène ou simplement à l'écoute de son album “Live Forever” sorti en 2020, on en a la confirmation : Bartees Strange sait tout faire.